Le Menhir de Kermabilou.
Le samedi 23 Août, après un travail sur plusieurs mois nous avons érigé un menhir dans un champ sur la commune de La Feuillée dans une parcelle appartenant à Boris Prouff et Catherine Caroff.
Cette histoire de menhir est maintenant une vieille histoire. Il y a deux ans déjà, Boris m’avait demandé si on pouvait mettre un menhir dans un de ses champs. Je lui avais donc demandé pourquoi, car chez lui, il n’a pas de problème d’ordre géobiologique, il m’avait répondu que c’était juste un désir de poser un acte à ce moment de leur vie. Alors on a cherché, et on a trouvé une parcelle, un grand champ en pente avec un tertre et un beau réseau de lignes positives (Les lignes V+m en jaunes sur le croquis). J’ai donc réalisé un tracé et lors d’un stage, nous avons vérifié les tracés. Il y avait un lieu très fort, au sommet du tertre de la parcelle, mais pour moi c’était peut-être un tumulus. On a donc choisi un autre croisement de lignes en dialogue avec cette butte, elle même sur un croisement. Au printemps dernier au cours d’un autre stage nous avons choisi avec Boris deux cailloux dans une parcelle boisée en contre bas du champ. Et puis nous avons localisé l’emplacement du futur menhir.
Cet été, toujours avec quelques stagiaires, nous avons trouver Le Point où mettre le caillou. J’avais au préalable demandé à mes pairs Claude Le Lann et Émilie Salesse, leur avis, sur cette mise en place. Après avoir eu leur accord, sur le caillou, l’intention, et l’emplacement, on a dressé le menhir.
Boris avait apporté la pierre à proximité de l’endroit choisi, et, samedi 23 Août on s’y est mis. Il y avait tout un tas de monde, entre 70 et 100 personnes, entre 15 h00 et 20h00 on a creusé, soulevé, tiré (surtout les autres), sur les leviers, et les aussières apportées pour l’opération. Ça a été un sacré boulot , mais toutes les personnes présentes se sont senties concernée, et sont restées mobilisées jusqu’au bout.
Quand on met en place un menhir, il faut un emplacement, le dresser, mais aussi l’orienter. Ça n’a pas été facile, mais on a finalement réussi. Au moment où on a terminé, et alors que toute la journée, le ciel était resté couvert, il y a eu un beau rayon de soleil qui est venu nous caresser avec douceur, comme pour donner son accord.
Dans la nuit, le feu a été déplacé auprès de la grosse pierre, une histoire a été contée à la lueur des flammes, et nous avons dansé, chanté et fait de la musique autour de la pierre. Une ambiance un peu magique, enchantée…
Les photos de Gilles Pouliquen sur son photo blog sont assez impressionnantes. On peut aller y jeter un coup d’oeil. lien à copier: http://www.gillespouliquen.com/fr/page_7210.html dans le photoblog